mardi 28 août 2018, par Nathalie Lauro
Il faisait des discours,
Qui perturbaient le monde,
Je préférais chanter
Et danser dans le vent.
Il avait cette voix,
Toutes ces idées folles,
Ce regard de chacal,
Ce regard inquiétant.
Je n’aimais pas le voir,
Ni attendre le calme,
Je n’aimais pas savoir,
Qu’il était là devant.
Avec ses textes noirs,
Ses malheureux tourments,
Il fâchait le Bon Dieu,
Il fâchait les vivants.
Sa vision de la vie,
N’était pas et n’est pas,
Ce que j’attends surtout,
Du futur, du présent.
Et ses longs textes noirs,
Surtout ses faux semblants,
Finiront je le sais,
Oubliés par le temps.