lundi 31 décembre 2007
Les seuls, les abandonnés le seront encore
leur nuit de l’an rongera la peau douce... la peur
et se dessineront de vraies assiettes de faim
un pain noir d’embruns qu’il faudra manger
ou alors cracher, en soi
comme dans le silence un homme à sec... se noie.
Mireille Disdero