J’ai toujours fait le pitre. C’est plus fort que moi : il faut que j’amuse la galerie. Je crois que c’est une façon de me protéger, de masquer ma fragilité. Je me sens tellement vide à l’intérieur. Alors j’aime entendre les éclats de rire, déformer les visages, creuser les rides du bonheur. Ça me permet d’oublier. Oublier qu’on oublie fréquemment de me prononcer. Que ce soit à la fin d’un mot ou au milieu, je compte trop souvent pour du (...)