31 août 2014, par Séverine Capeille
Nous ne croyons plus à grand-chose. Pour ne pas dire à rien. Pauvres pantins d’un monde en mouvement, sans ordre ni équilibre, nous valdinguons dans le tourbillon du vide politique et des calculs financiers. Nous jouons notre comédie sociale en constatant, tristes et impuissants, la montée des nationalismes, la misère ouvrière et urbaine, la crise des valeurs et de l’environnement. Nous trimballons nos peurs et nos désenchantements, enfermés dans des métros, dans des bureaux, (...)