jeudi 2 août 2012, par Dominique Dupuy
Écoutez, c’est un diamant brut que Sistoeurs a découvert là !
Voici la chanteuse Y’Akoto, de nationalité … « du monde », entre Afrique et Europe.
Née d’un père ghanéen et d’une mère allemande, Jennifer Yaa Akoto Kieck, 23 ans, est élevée dans
un milieu très cosmopolite. Elle voit le jour à Hambourg, grandit au Ghana, séjourne au Cameroun,
au Togo puis au Tchad avant de revenir à Hambourg en passant par Lomé et Paris, elle se promène à
travers le monde.
Son père, musicien, la met très tôt devant un piano, la voici déjà en concert à l’âge de 13 ans.
Elle devient professeur de danse mais très vite la musique s’impose à elle comme son moyen
d’expression.
Sur scène, tout son corps en perpétuel mouvement, toute son âme vivent sa musique. Y’Akoto
fascine. Elle raconte une histoire dans chacun de ses textes, le tout porté par une voix qui n’a rien à
envier aux plus grands artistes de soul et de blues avec quelque chose de Tina Turner quelque part.
Étonnant.
Définir son style ? bien délicat. Voici une artiste qui cherche en elle-même, ne s’enferme dans aucun style. Elle dit de sa musique : « c’est pourquoi je refuse d’affirmer que je fais de la musique soul, la musique soul-seeking [1] la décrit mieux. »
Y’Akoto vous emmène dans son monde sensible et pur.
Touchée par la misère des enfants soldats en Afrique, elle crée Tamba, certainement un des plus
beaux textes de son dernier album Baby Blues mais il y a encore Diamond et bien d’autres.
Déjà star en Allemagne, nous attendons Y’Akoto plus souvent en France.
Chez Sistoeurs on adore !
Pour en savoir plus, visitez le site ICI
[1] soul introspective