Sur l’air de "Mon amant de Saint Jean" chanté par Edith Piaf
dimanche 30 août 2009, par Séverine Capeille
Je ne sais pourquoi j’allais tuer
A Simplon, à l’aveuglette,
Mais quand un gars m’a laissée sur le pallier,
J’ai frissonné, j’ai disjoncté
Refrain :
Comment ne pas perdre la tête,
Larguée par un garçon foireux
Qui hurlait toujours
Dialogues de sourds
Et qui se prenait pour un dieu,
Moi, sortie de l’illusion
Je le trouvais le plus con de Simplon,
Je restais scotchée
Sans autre idée
Que le buter
Sans plus réfléchir, je lui tirais
Une balle dans la tête
Beau parleur, cette fois il la fermait,
Je le voyais qui expirait
au Refrain
Mais hélas, à Simplon comme ailleurs
L’agonie prend des heures
J’étais folle d’observer sa pâleur
Sans échapper aux enquêteurs
Comment ne pas perdre la tête,
Larguée par un garçon foireux
Qui hurlait toujours
Dialogues de sourds
Et qui se prenait pour un dieu,
Moi, sortie de l’illusion,
Mon pauvre con, mon simplet de Simplon,
Il ne respire plus
C’est du passé
N’en parlons plus
Simplon est une station du métro de Paris (dans le 18ème arrondissement)
Texte achevant une funeste trilogie : « Underground accordéon » ; « Je nous tue
» ; « Mon amant de Simplon »