jeudi 28 octobre 2004, par Séverine Capeille
Tu perds ton temps, tant pis
Tu dis
Tu perds ta vie, tu fuis
J’me dis
Je coule sur la glace
Je trace
Mon asphyxie
Tenace, tu dis
Tu dis que ça t’agace
Mon inertie
Signal sonore, minuterie
Tu dis
Tu dors trop tu renies
Ton talent, tes envies
Tu grimaces
Et je ris
Coriace, tu dis
Que j’ai droit à ma place
De paradis
Distante, polie
Je dis
Je suis de ton avis
Je ramasse
Assez, ça suffit
Je chasse
Les nuages et la pluie
Et tu ris
Ironie dans l’espace
D’un fil d’harmonie
Tu parles tout le temps, agit
Tu dis
Tu danses trop, trop de bruit
Tu n’es qu’une limace
Amaigrit qui rêvasse
Dans la cacophonie !
Je crie
Je menace
Essoufflée, je redis
Que tout ça est fini !
Le temps passe, c’est écrit
Il faut que je remplace
Les vieux buvards salis
Il faut qu’à la surface
Tout soit joli
Je lie
Les lettres de ton nom
Vivace
J’inscris
L’idéal que
J’embrasse.