jeudi 27 septembre 2007, par Mireille Disdero
Lumière odeurs du sommeil. Quand au bleu plongent les rêves, en affleurement. Couleurs nues le matin. Au moment d’ouvrir les yeux.
Puis une respiration, très loin. Seulement un battement d’ailes. Cambrure en haute mer.
Présence encore, mais en pointillés. On bascule vers le jour. Traversant des zones libres. Evitant d’approfondir, pour virer de bord au midi.
Absence. Les paroles ne servent à rien quand elle vient. Seulement les couleurs. Juste un silence. La fêlure de l’éveil. Au tréfonds des mots se cherche en apnée la respiration d’écrire. Mais aujourd’hui, rien. L’absence. Seulement les couleurs en nappes insensées, l’estompe d’un sillon de mots feux qui passent, s’effacent... vers le large... en cargos de silence.