samedi 2 juillet 2016, par Marlène T.
Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
La veille en mode exponentiel
Hexadécimer le mal à la racine
L’odeur de clope des souvenirs mal éteints
Déplier le monde comme une lettre anonyme
Je suis sans doute plus coupable que capable
Il faut distraire les sentiments
Diminuer la réalité augmentée
Ecarteler l’éphémère
Ne pas céder à l’absurdistance de sécurité
Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
La pliure de l’instant aussi rigide qu’un mur
La fuite avinée, l’anévrisme futile de l’exil
Rêver à ta salive sur le bout de ma langue
L’approximation de la langueur amoureuse
Pleure, tu pisseras moins dans un violon
N’y a-t’il que le combat qui sache être loyal ?
Bataille éternelle entre le pénultième et l’ultime
Le chatoiement du vague à l’âme
Je suis virtuose de l’ecchymose