mercredi 21 mars 2018, par Nathalie Lauro
Je vivrai esseulée,
Les doutes et le vent,
les écumes d’argent,
Et les lunes de mai.
Je vivrai sans regret,
Les pluies, les printemps,
Les soleils qui nous aiment,
Les rayons transparents.
Loin de tes contes hantés,
De tes histoires folles,
Tes regards sans pitié,
Tes sourires blafards,
Loin du sang de nos vies,
qui s’écoule et qui sèche,
De mes larmes de feu,
De mes larmes d’adieu,
Loin de ce qui détruit, paralyse et condamne,
Enchevêtre mon cœur comme un lierre sans âme,
A des murs froids, très froids qui protègent des drames,
Mais séparent tous ceux qui souhaitent s’aimer.