samedi 10 octobre 2009, par Cathy Garcia
cette incapacité
à briser coquille
la vitre épaisse
du vivarium
nos geôles portables
ces tentatives
ces bouées
que sont l’air d’avoir l’air depuis toujours
de ne pas être sur le point
d’appeler au secours
s’accrocher au premier solide qui passe
l’atroce souffrance
des sirènes aphones
la noirceur du monde
son cancer aurifère
cet hospice où les déments
sont aux commandes
les fous les vrais
valets gras de machineries
masticatrices
j’avoue
parfois mon imagination abusive
conjugue l’homme
à l’imparfait